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Toulouse : la maison d'un octogénaire squattée pour la troisième fois en quelques années
information fournie par Boursorama avec Newsgene 27/10/2021 à 10:56

La vingtaine d'individus qui s'est installée dans la maison n'est pas expulsable dans l'immédiat. (illustration) (Pasja1000 / Pixabay)

La vingtaine d'individus qui s'est installée dans la maison n'est pas expulsable dans l'immédiat. (illustration) (Pasja1000 / Pixabay)

À Toulouse (Haute-Garonne), la maison d'un homme de 84 ans est squattée depuis mi-octobre par un groupe d'individus. La propriété, inhabitée depuis cinq ans, a déjà été squattée par deux fois ces dernières années. Le propriétaire, qui s'apprête à vendre le bien à un promoteur immobilier, a déposé plainte.

Squattée trois fois en quelques années. C'est le sort d'une maison située dans le quartier des Izards à Toulouse (Haute-Garonne), inhabitée depuis cinq ans. Le 19 octobre dernier, un nouveau groupe d'individus a pénétré par effraction sur la propriété et pris possession des lieux, rapporte Actu Toulouse relayé par Capital .

« Ils le narguent »

« Ce lieu est notre domicile ainsi que notre résidence principale. En tant qu’occupants, nous sommes protégés par la loi » , indique une affiche accrochée à la grille de la maison. « Agir hors du cadre procédural, c’est heurter les principes du droit français, l’inviolabilité du domicile selon l’article 432-8 du Code pénal. »

La maison appartient à un homme de 84 ans qui habite non loin. Le retraité est très inquiet de la situation. « Il est allé voir sur les lieux » , raconte sa fille, qui précise qu'il y a vingt à trente squatteurs dans la maison. « Ils l'ont vu et maintenant, quand il passe devant pour aller chercher son pain, ils le narguent en lui faisant coucou. »

Une vente en péril

Selon la Toulousaine, une famille d'Afghans avait déjà pris possession des lieux il y a trois, suivi d'une famille de Roumains l'année d'après. L'octogénaire a déposé une plainte mais les squatteurs ne sont cette fois-ci pas expulsables aussi facilement. « On est en attente d'instructions de la préfecture » , a précisé la police.

La situation est d'autant plus inquiétante que le retraité s'apprêtait enfin à vendre la maison à un promoteur immobilier. Ce dernier a dû attendre longtemps avant d'obtenir un permis de construire pour démolir la bâtisse et la remplacer par une résidence. Si le squat continue, la vente risque d'être annulée.

12 commentaires

  • 27 octobre 19:07

    on ne voit pas pq le gouvernement ne ferait pas la meme politique que la gauche ou la droite ... pour les finances publiques c est plus profitable de laisser le logement de marginaux aux soins est aux frais de petits propriétaires surtout qd c est sur plusieurs années ... en plus ils le laissent rarement en bon etat ...


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